one publication added to basket [199313] | Evolution de La Manche orientale et du sud de la Mer du Nord au Néogène et au Quaternaire: le réseau des palévallées de La Manche orientale et du Pas de Calais
Van Vliet-Lanoë, B.; Pluquet, A.; Gosselin, G.; Meurisse, M.; Henriet, J.-P.; Trentesaux, A. (2007). Evolution de La Manche orientale et du sud de la Mer du Nord au Néogène et au Quaternaire: le réseau des palévallées de La Manche orientale et du Pas de Calais, in: ASF (Ed.) 11e Congrès Français de Sédimentologie. Caen, 23-24-25 octobre 2007: Livre des résumés. Publications ASF, 57: pp. 306
In: ASF (Ed.) (2007). 11e Congrès Français de Sédimentologie. Caen, 23-24-25 octobre 2007: Livre des résumés. Publications ASF, 57. Association des Sédimentologistes Français: Paris. ISBN 2-907205-56-0. 358 pp., more
In: Publications ASF. Association des Sédimentologistes Français: Paris. ISSN 0990-3925, more
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Available in | Authors |
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Document type: Summary
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Authors | | Top |
- Van Vliet-Lanoë, B., more
- Pluquet, A.
- Gosselin, G.
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- Meurisse, M.
- Henriet, J.-P., more
- Trentesaux, A., more
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Abstract |
L'évolution de I'Europe du Nord-Ouest, au sud de la zone TTZ est contrôlée par deux grandes sutures varisques, le front varisque et le cisaillement sud armoricain. Le domaine compris entre ces deux zones réagit de manière assez homogène à l'évolution pulsée du champ de contrainte cénozoïque. Depuis le Paléogène, les zones littorales situées au Nord et au Sud de ces deux limites sont subsidentes. Un phénomène majeur est l'inversion des formations mésozoïques, notamrnent celles du Bray et du Weald-Boulonnais depuis le Crétacé supérieur. Le comportement du Bassin de Paris est analogue.L'inversion se poursuit à plus faible intensité pendant le Néogène, notamrnent pendant le Serravalien et leMessinien, et au Quaternaire entre 1,2 et 0,8 Ma et, entre 0,4 et 0,28 Ma. Ce phénomène suit l'évolution duchamp de contrainte, entraînant globalement une subsidence post-rifting oligocène et le soulèvement relative des zones inversées. L'inversion du Pas de Calais et celle du Boulonnais sont synchrones de celle de l'Europe de l’Ouest (Manche et Mer du Nord). Le Boulonnais est un dôme où s'emboîte un paléo-golfe marin déjà partiellement excavé pendant l'Eocène supérieur, dôme conséquence d'une inversion tectonique dès l'Eocène moyen La formation du Boulonnais et celle du Pas de Calais ont été levées grâce à de nouvelles observations et une réanalyse des formations superficielles internes au Boulonnais. Cette tectonique pulsée amène des soulèvements à grandes longueurs d'onde qui correspondent à des phases d'incisions majeures des rivières à terre et en Manche orientale (réseau des paléovallées). Les épisodes de relaxations correspondent à la mise en place les corps sédimentaires préservés notamment au Miocène final, au Pliocène dans les 2 domaines. Ce travail a été complété par une sismique HR sur le colmatage des Fosses Dangeard et du chenal Lobourg. Il en est de même pour la Picardie où une campagne de sondages-tarrières a permis de mettre en évidence un corps Pliocène sous les paléocordons du Quaternaire ancien et moyen apparement synchrone de ce qui a été observe dans le Boulonnais.La réanalyse des formations cénozoïques littorales dans ce secteur de l'Europe montre l'impact dessoulèvements pulses à grande longueur d'onde et leur relaxation sur la morphologie des transgressionscomrne celle de l'Eocène Moyen, du Miocène supérieur et du Pléistocène moyen. Dans la région, les cycles transgression-régression sont forcés par la tectonique. Les periodes à espace disponible maximal pour la sédimentation sont le Lutétien supérieur, le Tortonien supérieur, le Piacenzien supérieur, le Waalien et le Cromérien, tous correspondant avec une relaxation tectonique, particulièrement marquée dans les zones subsidentes (Handres, Picardie). Le détroit du Pas de Calais a probablement été ouvert au Lutktien final, pendant une partie de l'Oligocène et au Néogène supérieur : les faunes rupéliennes et pliocènes sont identiques de part et d'autre du détroit. Il s'est refermé épisodiquement pour des raisons tectoniques et eustatiques, à l'oligocène final, certainement au Miocène inférieur et moyen, et à partir du Quaternaire ancien pour n'être ré-ouvert que tardivement lors de la fin du MIS 6. Les réouvertures sont en relation avec l'évolution de la Manche orientale et de son réseau de paléovallées néogènes. Le suivi des niveaux littoraux pléistocènes de la Manche et du Sud de la Mer du Nord montre que la réactivation de structures profondes prévaut sur les déformations glacio-isostatiques et la subsidence de bassin dans le secteur étudié. |
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